Divulguée en 2021, la charte des Très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) a listé parmi ses objectifs la définition du cadre institutionnel de promotion de ces types d’entreprises ;la présentation des avantages et des mesures de soutiens à leur accorder en termes de financement, d’aides fiscales et d’aides spécifiques ; le renforcement des dispositifs favorisant leur bonne gestion, etc.
Les petites et moyennes entreprises font la plus importante part des entités et sont des contributrices phares de l’équilibre socioéconomique du pays, comme c’est généralement le cas dans les pays d’Afrique subsaharienne.
En 2020 le Togo a recensé 146 000 entreprises dont 94% sont des PME-PMI, des structures qui contribuentà lacréation d’emplois, entre 60% et 80%.
Les soutenir devient une nécessité
Pour l’exécutif, apporter du soutien à ces structures est d’une importance vitale pour relever efficacement les défis de prospérité économique inclusive. Une multitude de mesures et de réformes voient ainsi le jour, depuis plus d’une dizaine d’annéespour assurer un environnement favorable aux entreprises, quelle que soit leurtaille. La nouvelle charte des TPME s’inscrit véritablement dans cette optique.
Avantages et possibilités offertes
Elles sont plusieurspour ces TPME, à travers l’adhésion à ladite charte qui répartit d’ailleurs ces structures en nano, micro, petite et moyenne entreprise.Les TPME sont aussi bénéficiaires des avantages accordés à travers le Code général des impôts à toute entreprise.
Elles sont éligibles aux 25% des marchés publics réservés aux jeunes et femmes entrepreneurs, elles ont accès aux sessions de renforcement des capacités, encadrements et les facilitations d’accès aux financements à un taux réduit de 4,5% comme prévu par le Faiej.Le document précise les contours sur le soutien non financier aux entreprises concernées : dans la formalité foncière, les procédures de certification, la recherche de financement, etc.
Une incitation à renoncer au secteur informel
Si la tendance générale dans le paysage économique togolais est à la formalisation des entreprises auprès du Centre de formalités des entreprises (CFE), le secteur informel représente toujours entre20 et 30% du Produit intérieur brut (contre 40% pour la moyenne des pays à faible revenu).L’effet de ces mesures de soutien sera aussi d’inciter les acteurs du secteur informel à tendre vers une formalisation de leurs activités pour plus de bénéfices.