La sécurité et la sûreté au port autonome de Lomé préoccupent au plus haut sommet de l’Etat. Après un atelier de deux jours sur la gestion des marchandises dangereuses les zones portuaires et extra-portuaires il y a moins d’une semaine, un nouvel atelier a démarré lundi 29 mai à Lomé, réunissant près d’une trentaine de formateurs des agents de sûreté des installations portuaires du Togo. La rencontre a été ouverte ce mardi par le ministre de l’Economie maritime, de la pêche et de la protection côtière, Edem Kokou Tengué en présence des autorités portuaires, des experts de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et d’autres acteurs du monde maritime. La rencontre qui s’inscrit dans le programme intégré de coopération technique vise le renforcement des capacités en matière de sûreté maritime et portuaire.
Selon le ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière, Edem Kokou Tengué, il s’avère important de renforcer les capacités des agents en charge de la sûreté de nos installations portuaires (PFSO), a-t-il déclaré.
《Nous avons trouvé qu’il faut renforcer leurs capacités en les élevant aux meilleures normes internationales. Pour ce faire, nous nous sommes adressés à l’Organisation maritime internationale (OMI) dans le cadre de la coopération de notre pays avec cette organisation qui nous a donné deux experts qui forment les formateurs aux meilleures pratiques en matière de sûreté portuaire》, a expliqué le ministre.
Le but recherché à travers cet atelier est d’avoir des PFSO bien aguerris aux meilleures pratiques internationales pour éviter tous les risques qui pourraient survenir dans nos espaces portuaires, a-t-il ajouté.
La sûreté maritime est essentiel pour protéger les échanges, le commerce et le développement continu de tout pays disposant d’une économie maritime.
La plateforme portuaire du Togo a connu durant ces deux dernières années des incidents de sûreté, ce qui interpelle à rechercher les meilleures compétences en matière de gestion des installations portuaires pour éviter les accidents, les incendies et tout ce qui pourrait nuire à nos installations portuaires, a souligné le ministre dans son mot d’ouverture.
La vingtaine de participants qui sont formés au cours de cet atelier de cinq jours vont « examiner de manière critique les principaux instruments juridiques qui constitueront la base d’une mise en oeuvre réussie », a indiqué M. Mourad Ghorbel, Officier technique et expert de l’Organisation maritime internationale. Ces derniers, une fois aguerris, se chargeront de transmettre les connaissances et compétences acquises à d’autres personnels dans leurs différents départements.
En vertu du chapitre XI-2 de la Convention Internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS), entré en vigueur le 1er juillet 2004, le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires Code (ISPS) a depuis constituer d’un régime de sûreté complet et obligatoire pour le secteur des transports maritimes internationaux.
Il s’agit d’un Code qui s’applique aux navires pour passagers internationaux, aux navires commerciaux internationaux de plus de 500 tonneaux, aux unités mobiles dr forage en mer et aux installations portuaires et qui fait obligation aux gouvernements contractants de définir des niveaux de sûreté et de définir des orientations pour la protection des navires et des installations portuaires contre les menaces liées à la sécurité maritime piraterie, contrebande, trafic d’armes, migration humaine irrégulière et franchissement des frontières, pêche illégale non déclarée non réglementée.
InterFaxPress