Afin d’éviter une augmentation incontrôlée des cas de Covid-19 en ces moments de fêtes de fin d’année, un couvre-feu a été instauré au Togo et couvrant la période du 20 décembre au 3 janvier 2021. La Force Sécurité Anti-pandémie (FOSAP) veille au respect de cette mesure gouvernementale. Mais, dans l’accomplissement de leur tâche, il peut arriver des violations de droits de l’homme. Un monitoring de cette période de couvre-feu est mis en place.
Coordonné par le ministère en charge des droits de l’homme, ce monitoring est assuré par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et des Organisations de la société civile (OSC). Qu’en est-il exactement ?
Pour faire ce suivi, la commission présidée par Nakpa Polo a en son sein une sous-commission dénommée « sous-commission promotion et protection des droits de l’homme »
« La sous-commission promotion et protection des droits de l’Homme de la Commission assure la coordination des activités de l’observatoire. Les antennes régionales de la CNDH sont aussi mises à contribution. Elles doivent recenser et transmettre sans délai, à l’observatoire les cas de violation des droits de l’Homme collectés durant cette période d’exception » lit-on dans un communiqué de l’institution.
On ne doit surtout pas oublier qu’il existe aussi un numéro vert, le 1014. Il est toujours opérationnel.
Ce numéro est, dit-on, destiné à tout citoyen victime ou témoin d’un acte de corruption, d’indélicatesse commis par un personnel des forces de sécurité ou d’un fait d’insécurité, pour dénoncer ces situations afin que des mesures urgentes soient prises en temps réel.
Cependant, le respect du couvre-feu est de rigueur. Pour ce qui est du Grand Lomé, notamment les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé, il va de 22 heures à 5 heures du matin. Mais les 24, 25, 31 décembre et le 1er janvier, il est de rigueur sur toute l’étendue du territoire entre 23 heures et 6 heures.
InterFaxPress
