L’Association 3A et le Groupe Anaris, en partenariat avec le guichet de la Diaspora et le département des maladies non transmissibles ont animé le vendredi 28 octobre dernier une conférence d’information sur les AVC.
Selon le professeur Mofou Belo, neurologue et responsable de la Division de la Surveillance des Maladies Non Transmissibles au ministère de la santé, dix facteurs de risques déterminés par le mode de vie (et donc potentiellement modifiables) sont associés à la survenue de 90% des AVC.
Il relève entre autres, l’antécédent d’hypertension artérielle, qui contribue à 40% au risque d’AVC (risque multiplié par 2, et par 5 chez les moins de 55 ans) ; le tabagisme, qui triple le risque d’AVC ; l’obésité abdominale, évaluée par le rapport du tour de taille/tour de hanche, qui contribue à hauteur de 36% à l’AVC.
Par ailleurs, le professeur Mofou Belo, évoque une alimentation non équilibrée qui contribue à hauteur de 33% au risque d’AVC, le manque d’activité physique puis la consommation d’alcool.
Le professeur Mofou Belo fait également savoir que l’un des signes annonciateurs d’un AVC est la paralysie, un engourdissement ou une faiblesse musculaire d’un côté du corps, parfois localisée. « C’est ce que nous appelons hémiplégie », a-t-il souligné. On peut observer également chez la victime des troubles de la vision, des troubles de l’équilibre, des difficultés à s’exprimer correctement. A cela, s’ajoute « un mal de tête violent, parfois accompagné de nausées, d’incontinence ». Tout cela doit faire penser à un AVC et doit amener les proches à agir vite, indique le Professeur.
« Pour vivre en bonne santé et pendant longtemps mangeons moins salé, moins gras, moins sucré, et pratiquons une activité physique au moins 30 minutes par jour 5 jours sur 7 », a conseillé le Mofou Belo.