De 26 milliards en 2010, les ressources allouées au secteur sont passées à 51 milliards en 2019. Mis en route en 2018, le Mifaa alloué 14 milliards à 144 000 acteurs agricoles, dont 125 000 producteurs. En 02 ans, Il acréé 163 000 emplois. De son côté, le Paeij-SP subventionne a créé 125 000 emplois avec une hausse des productions d’exportations au niveau du coton, café, cacao, anacarde et soja. En 2017, le Togo a exporté 88,5 milliards de francs CFA de produits agricoles, soit une hausse de 30%par rapport à 2016 où les exportations ont rapporté 68,1 milliards.
Ces interventions ont fait passerle PIB agricole de 644,26 milliards en 2010 à 1357,4 milliards en 2019 et le revenu par producteur de217 149 francs en 2010 (1,19 dollar par jour) à 336 300 francs en 2019 (1,84 dollar par jour). Quant à la sécuritaire alimentaire, le pays dégage un excédent avec un taux qui est passé de 90% en 2008 à 137% en 2019.
Prochains défis
La politique de mise en place des agropoles (10 au total) sera poursuivie pour créer de la richesse, créer des emplois et résorber la pauvreté.Le pays concentrerala production sur des cultures à haute valeur ajoutée. Dans la filière du coton, l’ambition est d’atteindreau moins 200 000 tonnes d’ici 2022 et 100 000 tonnes pour le sésame. Un regard attentif sera porté sur la transformation, le conditionnement, le traitement sur le marché pour générer desrevenus pour les petits producteurs.Le Togo s’appuiera sur ses atouts naturels comme le port autonome de Lomé et concentrera les investissements sur la construction et/ou réhabilitation des infrastructures. Il mettra à disposition du secteur des infrastructures adéquates et modernes, etc.